Les espèces invasives et nuisibles

Les espèces invasives et nuisibles

Une espèce est dite invasive ou envahissante lorsque, s’étant établie et se reproduisant naturellement dans un domaine démographique défini dont elle n’est pas originaire, elle devient de fait in agent perturbateur et nuit à la diversité biologique. Ainsi, certaines espèces animales peuvent menacer très gravement l’équilibre des milieux aquatiques comme les cours d’eau, les étangs, les lacs, les retenues d’eau et les plans d’eau en  général. C’est le cas de l’écrevisse américaine, les grenouilles taureaux et rieuses et le poisson-chat.

L’écrevisse américaine

Surnommée «  la peste rouge », résistante aux différentes pollutions et variations d’un quelconque milieu, elle est en premier lieu, vecteur d’agents pathogènes auxquels nos écrevisse autochtones sont sensibles. Elle s’adapte donc parfaitement à tous les plans d’eau où elle creuse de nombreux terriers dans les digues et les berges. C’est un prédateur pour pratiquement tous les invertébrés, les plantes aquatiques er certains poissons. L’écrevisse américaine n’effectue qu’une ponte par an mais avec 50 à 600 ovocytes…..

Le poisson-chat

On le considère communément comme une espèce vorace, omnivore et très opportuniste. En fait, il exploite la plupart des ressources alimentaires d’un milieu. C’est donc un prédateur pour toutes les autres espèces. Par conséquent, il provoque un déséquilibre biologique systématique dans le milieu dans lequel il a pris possession. Il se reproduit une fois dans l’année et chaque ponte représente entre 5000 et 7000 ovocytes.

Les grenouilles taureaux et rieuses

Ce sont les plus grandes grenouilles d’Europe. Elles mesurent entre 10 et 17 centimètres à l’âge adulte. Très voraces, leur régime alimentaire concerne à peu près tous les anthropodes, mollusques, amphibiens, poissons, oiseaux, reptiles et mammifères. On considère que le nombre de pontes oscillent entre 1 et 2 par an avec entre 1000 et 20 000 ovocytes. Plus grave encore, la grenouille rieuse à la capacité de s’accoupler aux grenouilles vertes autochtones. En cas de descendance, les gènes de la grenouille rieuse sont transmis et prennent l’ascendant. Cela provoque donc inévitablement la disparition pure et simple de la grenouille autochtone.